Half Bad, tome 1 : Traque blanche
Sally Green
Editions Milan
"Tout le monde l'ignore, mais notre monde abrite des sorciers. Des sorciers blancs, qui sont bons. Et des noirs, qui incarnent le Mal. Au milieu, il y a Nathan. Nathan, dont le père est le plus puissant des sorciers noirs. Et dont la mère, grande sorcière blanche, est maintenant morte. Nathan fait peur, car il est différent. Bon ? Mauvais ? Nul ne le sait. À tel point que le Conseil des sorciers lui enlève de plus en plus de libertés. Pour finir par l’enfermer et le torturer. Nathan sait qu’il doit s’échapper avant ses 17 ans. Car, à 17 ans, tous les sorciers reçoivent leur don à travers une cérémonie. Et le seul à pouvoir pratiquer cette cérémonie est Marcus, son père. Nathan parvient à s'échapper, mais le plus dur reste à faire : retrouver son père. Comment faire quand tout le monde vous traque, et que vous ne pouvez avoir confiance en personne - pas même en votre famille ou en la fille que vous aimez ?"
Véritable phénomène outre-atlantique, Half Bad était également très attendu en France.
Je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à ce que j'ai lu, ce qui n'est pas plus mal puisque de toutes façons j'ai adoré (presque un coup de coeur).
Il y a bien quelques similitudes avec de grandes séries (sorcier/être à part/rejeté) mais Sally Green nous amène sur des chemins bien plus tortueux et sombres.
J'ai adoré toute la première partie centrée sur le personnage Nathan. On apprend à le connaître, on ressent à travers lui tout ce qu'il traverse. Nathan a grandi en sachant que sa mère s'était suicidée à cause de lui, il est méprisé parce qu'il est à moitié noir (la magie noire et non pas une couleur de peau, mais bien entendu c'est un prétexte pour nous parler de haine raciale) et pendant toute une partie du livre il va être en plus séquestré et torturé. Le récit n'est pas insoutenable rassurez-vous, même si quelques passages sont plus durs. Je me suis laissée emporter par la plume de l'auteur.
Je ne sais pas si je serais la seule mais ce n'est pas à Harry Potter ou à Hunger Games que m'a fait penser Half Bad, ils n'ont même rien à voir, la seul série dont je retrouve l'esprit dans Half Bad, c'est l'Assassin Royal de Robin Hobb, et pour moi c'est un sacré compliment puisqu'il s'agit d'une de mes séries préférées. J'ai trouvé que le style de Sally Green pouvait s'approcher de celui de l'immense Robin Hobb, et qu'il y avait des similitudes entre les deux héros (ou anti-héros c'est selon) et dans un de leur ami, le Fou dans l'Assassin Royal, Gabriel dans Half Bad. Tout comme le Fou était mon personnage préféré, ici c'est Gabriel, que l'on ne voit pas encore assez à mon goût, qui a retenu mon attention et obtenu ma préférence. Peut-être leur douce folie amoureuse qui m'émeut...
J'ai déjà hâte de lire la suite !