Si c'est pour l'éternité
T.
Wallach
Editions
Nathan
Enchanté. Moi, c'est Parker. J'ai
17 ans, je suis moyennement mignon et j'aime sécher les cours pour traîner dans
les halls des hôtels chics de San Francisco. J'en profite pour perfectionner
mes techniques de pickpocket.
Ah et je n'ai pas prononcé un mot depuis la mort de mon père, il y a 5 ans.
Voilà, vous savez (presque) tout.
Mais laissez-moi vous raconter l’événement le plus marquant de ma vie : ma rencontre avec Zelda Toth et ce jour où j'ai décidé de tout faire pour lui redonner le goût à la vie.
Ah et je n'ai pas prononcé un mot depuis la mort de mon père, il y a 5 ans.
Voilà, vous savez (presque) tout.
Mais laissez-moi vous raconter l’événement le plus marquant de ma vie : ma rencontre avec Zelda Toth et ce jour où j'ai décidé de tout faire pour lui redonner le goût à la vie.
Si c'est pour l'éternité m'a fait un drôle
d'effet. J'ai adoré les premières pages, le style particulier de l'auteur,
l'humour sarcastique de cet ado isolé. Mais, au fil des pages, mon attention est
retombée et je me suis ennuyée. Je n'ai pas accroché une seconde au second
personnage. Zelda est juste insupportable, elle n'est ni amusante, ni
attachante et surtout tout ce qu'elle dit sonne faux. L'introduction me donnait
à penser que j'allais avoir une relation pertinente et impertinente entre deux
ados un peu à part avec beaucoup de réalisme, alors qu'en fait le récit
contemporain flirte avec le fantastique, un mélange qui n'a pas pris selon moi.
J'ai trouvé le récit bizarrement amoral mais le pire est sans doute la
conclusion; la romantisation d'un suicide, c'est malvenu et je n'ai pas envie
de mettre ça entre les mains d'adolescents. Ce n'est pas un auteur que je
relirai, sa plume est beaucoup trop froide et manque d'humanisme.