Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français chez Iani.
Cette semaine :
Les 10 passages de livres que vous n'oublierez jamais
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ATTENTION SPOILERS !!!
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Les Rebelles De St Daniel Tome 1 - Appelez-moi Ismaël de Michael Gerard Bauer aux Editions Casterman.
"_Scobie, de quelle sorte de contact parles-tu ? demandais je, au comble de l’inquiétude. Qu'est-ce qu'il s'est passé avec la première oratrice ? ... avec Kelly ?
Mon camarade ouvrit la bouche, mais avant qu'il n'ait prononcé un mot, Razza bondit de sa chaise, saisit mon épaule.
_ Ismaël, espèce de vieux cochon...
Sa main glissa jusqu'à mon torse.
_... disons que tu as profité de la situation pour éprouver la fermeté des arguments de Kelly Faulkner.
Sur ces mots, Razza, déchaîné, distribua des claques amicales à Kingsley et Prindabel.
_ Quoi ? glapis-je. Scobie, qu'est-ce qu'il raconte ?
_ Tu n'y est pour rien, expliqua Scobie. Il est évident que ce n'était pas intentionnel. Elle se trouvait là, voilà tout, pile sur ta trajectoire... et ta main s'est posée par hasard sur sa poitrine. Je te promets que personne n'a pensé une seule seconde que...
_ Oh mon Dieu ! Oh mon Dieu ! Non ! Vous vous fichez de moi. Vous mentez. Je ne veux pas le croire.
_ Ismaël, mon ami, essaie de te calmer, dit Razza. Ce n'est pas si grave. Tu n'auras qu'à expliquer à Kelly que tu es du genre tactile...
_ Oh mon Dieu ! Ca y est. Ma vie est terminée. Achevez-moi; je vous en prie.
_ Eh bien... je pense qu'il faut considérer les choses avec du recul. Si ça se trouve, dans quelques années, vous présenterez cet incident comme une anectote amusante sur la façon dont vous vous êtes rencontrés. Alors peut être pourrais-tu simplement la remercier.
Scobie s'interrompit puis se tourna vers Razza.
_ La remercier de quoi ?
_ D'avoir publiquement sacrifié sa pudeur pour freiner ta chute. Et de t'avoir laissé utiliser ses pare-chocs."
Devil City de Jana Oliver aux éditions Castelmore
"Beck commença sa lente ascension. Jambe droite. Jambe gauche. Droite. Gauche. Il resta concentré sur ce mouvements, gravissant deux volées de marches, soit seize marches, montant au premier étage où dormait Riley Blackthorne. Il y avait une marche pour chaque année qu'il avait vécu avant de rencontrer le père de la jeune fille et de voir sa vie changée pour toujours. Beck ne se rappelait rien de ses deux premières années sur terre et c'était sans doute mieux ainsi. Depuis ses trois ans, toutefois, il avait accumulé beaucoup trop de souvenirs. Les nuits passées, seul, dans une chambre sans chauffage. Sa maman absente. Quand elle finissait par rentrer à la maison, elle était tellement souale qu'elle ne le reconnaissait même pas. Pas de nourriture, pas même un câlin. Nuit après nuit, il se pelotonnait dans un lit de fortune constitué de vêtements sales, pensant qu'il avait fait quelque chose de mal pour que sa mère le déteste à ce point. Il revoyait sa mère évanouie sur le canapé à carreaux usé, dans le salon. C'était le jour de ses cinq ans. L'homme qu'elle avait amené à la maison refermait sa braguette. Lorsque le petit garçon qu'il était lui avait dit que c'était son anniversaire, le type avait éclaté de rire avant de lui ébouriffer les cheveux et de lui donner un billet de un dollar. Ce soir là, Beck s'était endormi en pleurant et en se demandant pourquoi il n'avait pas reçu de vrais cadeaux comme les autres enfants.
A l'âge de dix ans, il savait que son père n'était qu'un fantôme, un gars qui avait payé l'addition de sa mère au bar le soir où il avait été conçu. Sans doute sur ce satané canapé à carreaux. Il savait aussi ce qu'était sa mère : une pute alcoolique. Non, même pas. Les prostitués vendaient leurs corps pour joindre les deux bouts. Sa mère était juste bourrée et ne voulait pas savoir qui la baisait.
Quant il eut onze ans, il comprit que sa mère ne voulait plus de lui. Toutefois, il refusa de partir. Cela aurait été trop facile pour elle. Arrivé à la treizième marche, il se rappela les corrections. Un des hommes qui avaient emménagé avec eux lui avait appris que les poings pouvaient être des armes redoutables. Cette leçon, Beck l'avait ensuite enseignée à d'autres gosses. A tous ceux qui le provoquaient. Ses deux anniversaires suivants, il les avait passés en détention.
A l'âge de seize ans, il avait rencontré Paul Blackthorne. Ce professeur d'histoire ne l'avait pas traité comme certains de ses collègues de l'école. Il ne lui avait pas dit qu'il était un moins-que-rien destiné à vivre une courte vie en prison avant de mourir jeune. A sa manière, Paul avait su exploiter le désir de vengeance de Beck. Car il rêvait d'une vengeance ultime : devenir meilleur que sa putain avinée de mère.
Un dix-septième pas, et Back atteignit le palier. Comme il avait atteint son dix-septième anniversaire : en sortant trop tôt du lycée, se hissant péniblement sur la dernière marche de sa scolarité. Pendant les trois années suivantes, dans l'armée, il avait combattu un ennemi qu'il ne comprenant pas, voyant ses camarades tomber autour de lui en pleurant leur mère, en implorant Dieu. Beck ne croyait ni en l'une ni en l'autre. A l'âge de vingt ans, il rentra à Atlanta. De retour avec Paul, la seul personne au monde à s'être jamais souciée de Denver Beck. "
(heureusement que je tape assez vite. ^^" )
Gregor Tome 1 de Suzanne Collins aux éditions Hachette Jeunesse.
"Henri souleva Moufle et la tint à bout de bras, comme on porterait un chiot mouillé._ Moufle n'a pas peur, et elle n'aura pas peur non plus quand elle saura compter. Tu aimes voler, n'est-ce pas Moufle ? Faire une promenade sur la chauve-souris ? dit-il plein de malice.
_ Moi vole ! s'exclama Moufle en se tortillant, inconfortable dans les mains d'Henri.
_ Eh bien, vole ! lança Henri en la jetant par dessus le bord du pilier."
Mon coeur de maman a marqué un arrêt. ^^
Delirium, Tome 2 de Lauren Oliver aux éditions Hachette -Black Moon.
"Les premiers flocons tombent pendant que nous plions le camp. Ils nous accompagnent toute la journée, tandis que notre colonne irrégulière s'enfonce, en silence, dans les bois. Le froid est une douleur constante à présent, qui me ronge la poitrine, les doigts et les orteils, et la neige glacée est aussi brûlante que des braises. Je m'imagine pourtant qu'elle dégringole plus délicatement sur Blue, formant une couverture qui la protègera jusqu'au printemps."
Et puis dans le 1 et le 2, les fins des romans de Lauren Oliver !!!!! Aaahhhh, je crois que j'ai maudit l'auteur. ^^
La fille qui ne croyait pas aux miracles de Wendy Wunder aux éditions Hachette - Black Moon.
"Avant de regagner le maison, elle le contempla un instant. Sa corne dorée scintillait et il regardait la mer, comme à la recherche de ses ancêtres disparus. Il paraissait à la fois fier et triste. L'eau éclaboussait délicatement ses sabots et les couleurs du soleil couchant formaient une toile de fond idéale. Le tableau était parfait, conforme aux posters ringards de Perry. Il ne manquait plus qu'en arc-en-ciel."
Blackzone. La brigade des fous de Philip Le Roy aux Editions Rageot
"Un couinement les surprit.
Laurie était en train d'étrangler le chihuahua.
_ Laisse ce clébard tranquille, Laurie ! commanda Gwendoline.
_ C'est incroyable, on dirait qu'il n'a pas de cou."
L'agenda d'Hélène Montardre aux Editions Rageot Romans.
"Je ne sais pas ce qui est vrai, ce qui est faux, ce qui a existé, ce qui est le fruit de ton imagination. Je ne sais pas qui est Laura : une fille en chair et en os qui a su voir ce qui nous a échappé ? Quelqu'un avec qui tu as pu communiquer ? Et qui écrivait ces mots à l'encre violette que j'ai retrouvés aux dates indiquées : était-ce toi ou Laura ?"
Dans Vampire Knight de Matsuri Hino aux éditions Panini.

Harry Potter, le tome 5 : L'ordre du Phénix de J.K. Rowling aux éditions Gallimard.

(pas de citation, la série est encore dans les cartons du déménagement.)
Divergent de Veronica Roth aux éditions Nathan.
"Je regarde Quatre (ou Tobias), figé sur place. Les épaules voûtées, il paraît tout à coup bien plus âgé, et en même temps bien plus jeune que d'habitude. Le premier Marcus fait siffler sa ceinture par-dessus son épaule, prêt à frapper. Tobias a un mouvement de recul et lève un bras pour se protéger.
J'ai été marqué aussi par le passage où ils montent sur la grande roue mais bizarrement sans que j'arrive à déterminer ce qui m'a plu à ce moment là.
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ATTENTION SPOILERS !!!
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