Le chien que Nino n'avait pas
Edward Van de Vendel
Anton Van Hertbruggen
Editions Didier Jeunesse
Très grand format, peinture, cet album impressionne lorsque le lecteur l'ouvre. Les illustrations sont immenses au côté d'un texte concis. Nino n'a pas de chien mais l'animal est présent sur les pages, petit croquis à l'encre qui se mêle avec les couleurs du fond.
Est-ce lui qui a fait s'envoler cet oiseau ? Le chat n'en a pas peur ? Pourtant pour Nino, ce chien coure après les écureuils et saute sur les genoux de sa grand-mère. Ce chien issu de l’imagination fertile de cet enfant est là pour l’accompagner, adoucir ses peines, sécher ses pleurs et l'aide à avoir moins peur. Je me suis très vite attachée à ce chien que Nino n'avait pas mais Nino finit par recevoir un vrai chien, un que tout le monde voit. Le jeune garçon apprend à le connaître et à l'aimer tel qu'il est, même s'il est différent du chien qu'il n'avait pas. Nino est un petit garçon sensible qui se laisse transporter dans les histoires merveilleuses qu'il s'invente au coeur d'une tente, une cabane ou de sa chambre, et nous entraîne à sa suite dans son univers onirique.
Je suis tombée en amour pour les illustrations pleine de poésie, si riches en détails et si travaillées, si remplies de douceur et synonymes d'enfance. Le chien que Nino n'avait pas est un magnifique album à découvrir dès 4/5 ans.