The Rain, tome 2 : Après l'apocalypse
Virginia Bergin
Éditions Bayard
Malgré un certain nombre d'invraisemblances et de passages difficiles à comprendre, The Rain reste une excellente lecture. (voir la chronique du tome 1, ICI) L'héroïne disjoncte un peu face aux épreuves auxquelles elle est confrontée et à l'idée de ce qui l'attend encore. Elle sature d'échapper de peu jour après jour à la mort, de se sentir prise au piège dans une vie cauchemardesque, d'être dans la survie perpétuellement et, enfin, de croiser un grand nombre de gens malsains et dangereux sur sa route. Dans le premier volume, c'était des papillons qui remplaçaient les gros mots, dans ce tome-ci ce sont des bombes, on comprend très bien ce qu'il y a derrière ces caches et désormais ce sont souvent des merdes et des putains qui fleurissent dans la bouche de la jeune fille. Ce petit détail qui change (les bombes au lieu des papillons) montre bien que Ruby n'est plus la même, elle n'est plus dans l'apparence, qu'elle n'en a plus rien à faire.
D'ailleurs désormais notre ancienne miss populaire est méconnaissable également physiquement, cheveux rasés (plus pratique) et tronche défoncée (quelle idée de s'exploser au volant d'une Ferrari - tant qu'à faire à emprunter une voiture abandonnée, autant se faire plaisir avec une belle bagnole). La courageuse adolescente traîne toujours avec elle la fillette muette. Elle ne sait toujours pas quoi faire de l'enfant mais est bien obligée d'assumer. Elle recroise enfin son "amoureux" mais quand même un nerd c'est toujours un peu la honte selon elle (on ne se défait pas facilement de ses préjugés !). Avec Darius, ils vont devoir affronter non plus la pluie tueuse mais les hommes. Comme dans la célèbre série TWD, ce sont bien les hommes qui sont le plus grand des dangers.
Rythmé, sanglant, ultra divertissant, The Rain est une belle découverte. C'est à lire dès 13/14 ans.