mercredi 31 juillet 2019

Songs about a girl

Chris Russel 
Editions Bayard
Charlie a 14 ans. Discrète et solitaire, elle observe le monde à travers son appareil photo, quand toutes les filles se passionnent pour Fire&Lights, un boys band célèbre.
Pourtant, c'est elle qui est choisie pour photographier le groupe en coulisses ! Concert après concert, Charlie rentre alors dans l'intimité des quatre garçons.

Olly essaie de la séduire, et Gabriel, secret et insaisissable, fait chavirer son coeur. Mais pourquoi reste-t-il souvent à l'écart ? Pourquoi refuse-t-il de parler de ses parents ? Et surtout, que cache-t-il derrière son regard d'ambre ?
Charlie veut percer le mystère. Mais sera-t-elle prête à affronter la vérité ? 

Encore un roman à la headbreakers avec une ado accro à son appareil photo et un peu en décalage par rapport aux autres gamines de son âge qui se retrouve à devoir photographier un boys band. Cela ne me gêne pas cette impression de déjà-vu, c'est le genre de romans que je dévore d'une traite. Mais Songs about a girl arrive à se démarquer selon moi car je le trouve bien moins gniangnian que certains. Ensuite, la copine de l'héroïne, Mélissa est irrésistible, elle a été mon personnage coup de coeur tout le long du récit. Une jeune geek blablateuse, lunaire et drôle, elle donne vraiment du peps au roman.
Les garçons du boys band sont plutôt bien décrits et sympathiques. Mais ce que j'ai préféré ce sont les moments d’introspection de Charlie, quand elle pense à sa mère décédée et se pose mille questions sur qui elle était et ce qu'elle ressentait. C'est ainsi que l'on arrive à l'un des mystères que la jeune fille va devoir résoudre. Lorsqu'elle découvre que les mots laissés par sa mère ont été repris comme chanson par le boys band, elle n'arrive pas à comprendre comment c'est possible et cherche ce qui les relie tous. 
Seul bémol, l'auteur doit faire attention à ne pas tomber dans des dérives sexistes avec son personnage masculin principal. Certains détails et phrases font partie du sexisme ordinaire, ça reste léger mais par exemple laisser penser en 2019 qu'il est normal qu'un jeune homme dise à sa copine "je ne te laisserai pas partir loin de moi" avec un contexte et un ton qui ressemble presque à une menace, je trouve ça dangereux. 
A découvrir à partir de 13 ans. 
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...