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jeudi 27 septembre 2018

Les étrangers

Les étrangers 
Pessan
Solminihac
Editions l'école des loisirs
Basile sait que de nombreux migrants passent dans la région. Il a entendu parler des camps et des trafics, des jeunes gens qui s'accrochent sous les camions et en meurent parfois. Il sait tant et tant de choses qui le concernent si peu ! Tout change lorsqu'il croise quatre garçons dans une gare désaffectée. Ils sont à cran, ils se cachent, la police les cherche depuis qu'ils ont fui le centre pour mineurs isolés.
Quand l'un d'entre eux se fait enlever par des passeurs, Basile n'a plus le choix. Il s'embarque dans une nuit sans fin à la recherche de ce garçon qu'il ne connaît pas, cet étranger, prisonnier de la mafia.

Ayant beaucoup aimé le précédent roman d'Eric Pessan, Dans la forêt de Hokkaido, j'ai voulu tenter cette lecture alors même qu'elle prenait le contre-pied de ce qui m'attire dans un livre de prime abord. Les auteurs traitent ici d'un sujet ô combien d'actualité. Malheureusement il est aussi très court, trop à mon goût, et je suis passé à côté du récit. Dommage pour un thème si important, j'aurais aimé être plus touché par ces personnages de l'ombre et par la détresse croisée. Le récit aura au moins le mérite d'être instructif pour les jeunes lecteurs. A découvrir à partir de 13 ans. 

vendredi 14 octobre 2016

Aux innocents les menottes, affaire 3


Aux innocents les menottes, affaire 3 : Mon frère est un hacker !
Christian Grenier
Editions Oskar
Quand la police se présente à leur porte, Jules et sa mère ne se doutent pas que leur vie va basculer.

samedi 24 octobre 2015

Une enquête signée Betty

Une enquête signée Betty
Alain Korkos
Editions Nathan
La vie peut parfois basculer à cause d’une rencontre au coin d'une rue, un ticket de métro, une chanson entendue à la radio... Pour moi, tout a commencé alors que je descendais la rue Custine, vers le métro Château-Rouge, en pensant au très beau et très sublime Lucas Ikomé, le plus merveilleux garçon du collège. A ce moment, j'ai vu un kidnapping en direct, comme dans les séries à la télé ! Et la femme enlevée a laissé un indice derrière elle : une statuette africaine...

J'ai énormément aimé ce petit roman. Pour l'héroïne Betty, intrépide et timide à la fois, qui se pose de belles et grandes questions à commencer par savoir de qui elle tient sa peau café au lait; pour son amoureux le beau Lucas que je n'avais aucun mal à imaginer toujours souriant, toujours partant pour aider la jolie Betty; pour les robes colorées dont le roman est riche; pour ces petites touches des différentes cultures africaines; pour ses personnages atypiques avec Grand-tonton Edmond à leur tête; parce qu'il y a du fond aussi mine de rien derrière ce ptit polar qui n'en est pas vraiment un; bref, toutes ces raisons ont fait que j'avais envie de vous en parler, de vous le conseiller alors voilà qui est fait. A découvrir dès 10 ans.

dimanche 20 mai 2012

Sako

Sako 

Martine Pouchain

oskar éditeur. 




J'ai adoré ! Dévoré très vite, d'une traite ce court roman pour les ado et pré ado. 

Le roman est à 2 voix, celle de Sako, petite fille venue du Mali et celle de Mado, Madeleine, vieille dame française. 

L'auteur a bien su retranscrire les pensées, les émotions des personnages, elle a aussi bien réussi se mettre à la place d'une petite fille qu'à celle d'une femme âgée. 

Les 2 personnages sont seules, elles ont chacune besoin l'une de l'autre, et c'est beau. C'est beau, cette fillette noire qui apprivoise cette femme blanche pleine de préjugés. Mais l'auteur ne s'appesantit pas de trop sur le racisme "commun" de Mado, juste ce qu'il faut. 

Sako, petite fille intelligente et perspicace est un très joli personnage. 

Mado, vieille et solitaire vit dans sa tête et j'ai adoré ces moments là, pleins de philosophie, elle observe et commente le quotidien avec tant de poèsie.

Dès le départ, Mado est intriguée par Sako mais très très vite elle va terriblement s'attacher et grâce à Sako elle va retrouver le goût de vivre. 
Car le roman c'est aussi un renouveau de la vie de Mado, au départ on sent que petit à petit la pendule de l'horloge se balance de plus en plus lentement... Et avec l'arrivée dans sa vie de Sako, Mado revit et retrouve les gestes même simples du quotidien. Et là encore, je me suis attendrie des petites choses qui réjouissent la vieille femme, acheter du pain, faire des crêpes, mettre une belle robe...

L'histoire c'est aussi l'histoire des Sans-Papiers, l'absurdité de l'administration, la brutalité des uns et l'indifférence des autres.  

L'auteur finit le livre de façon ouverte, la vie et la lutte pour la vie continuent pour Mado et Sako...

A lire à partir de 9 ans.
(Pour ma part, j'ai proposé à mon aîné de 8 ans de le lire.) 


C'est drôle pour ce livre, j'avais envie de citer quelques passages, c'est très rare que cela me fasse ça. 

Sako_"Les papiers, admettons que ce sera mieux qand on en aura. Mais il n'y a rien de plus compliqué à obtenir. Il faut avoir des antécédents, un pépé français par exemple. Non, on ne dit pas antécédents je crois, on dit... Zut, je ne me rappelle pas."

Mado_"Tiens, un coquelicot. Je ne comprend pas pourquoi les gens appellent ça une mauvaise herbe. Une mauvaise herbe, c'est juste une herbe qui pousse là où elle ne devrait pas. Moi, ça ne me gêne pas. C'est délicat un coquelicot. [...] Et puis il a fait l'effort de pousser là tout seul, c'est presque comme une visite. Personne d'autre ne viendra me voir de toute façon."

"Je me pavane à côté de cette enfant noire comme si c'était moi qui l'avait faite, comme si sa beauté me rendait moins vieille et moins moche. [...] Je me dis : savoure. Demain, peut être, tout sera fini, mais aujourd'hui, tu es dans l'absolue perfection."

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