En Sibérie, dans un centre de recherche médical top secret les condamnés à mort sont soumis à des expériences médicales. Lors d'une mise à mort, le détenu est remplacé pendant une brève coupure de courant par un homme sans pupille. Cet homme finit par se réveiller, par ressusciter, et n'accepte de parler qu'à une seule doctoresse, Irina Danko.
J'ai été très pris par le côté mystique, le pouvoir des rêves est toujours captivant, cet homme aux yeux blancs, Joe, influant sur les rêves de la médecin; dans ces mondes oniriques, Irina se retrouve projetée dans le passé ou tuant quelqu'un. Mon plus gros regret est tout l'aspect sexué de l'histoire. C'est plus qu'osé, rien n'est caché, à mon goût ça n'avait juste rien à faire dans une BD basée sur le surnaturel, tout montrer c'est clairement gâcher l'intrigue. Qu'est-ce que ça apporte de voir une femme nue et des rapports sexuels ?? A part offrir du fan service, je ne vois pas l'intérêt. A la place de ces planches là, j'aurais préféré voir dans un approfondissement du surnaturel, encore quelques passages sur les rêves par exemple. Le spécimen est censé être un one-shot et pourtant il reste encore beaucoup d'éléments qui auraient mérité des éclaircissements. Finalement, les rêves de la docteur que veulent-ils dire ? Et les pouvoirs qui émergent chez elle, d'où viennent-ils ? Mais qui est finalement Joe ? Les derniers mots auraient appelé clairement à une suite selon moi.
A Hawkins, en 1983 dans l'Indiana.
Lorsque Will Byers disparaît de son domicile, ses amis se
lancent dans une recherche semée d’embûches pour le
retrouver. Dans leur quête de réponses, les garçons rencontrent une
étrange jeune fille en fuite. Les garçons se lient d'amitié avec la
demoiselle tatouée du chiffre "11" sur son poignet
et au crâne rasé et découvrent petit à petit les détails sur son inquiétante
situation. Elle est peut-être la clé de tous les mystères qui se
cachent dans cette petite ville en apparence tranquille…
Le roman débute par un interrogatoire. C'est à travers ce qu'Emily, l'héroïne et la narratrice, raconte en revenant sur les événements qui l'ont conduit à cette salle d'interrogatoire que le lecteur suit le récit. Emily est une jeune adolescente, qui cache sa timidité et son corps sous de grands pulls trop larges. Plus à l'aise au milieu des livres qu'au lycée, elle fuit le contact et n'a qu'une seule amie. Mais du jour au lendemain, elle se met à changer, et cela seulement la nuit. Désormais, chaque soir, Emily change de visage et devient une fille affolante qui court les garçons et prend des risques. Ce phénomène étrange ne semble pas naturel et durant ces périodes elle voit accroître ses forces. Est-elle atteinte d'un syndrome à la Docteur Jekyll et Mr Hyde ou est-elle sous une autre emprise ? Le soir de sa première transformation en fille extravertie une autre lycéenne est tuée. Emily va finir par découvrir que d'autres adolescents voient leurs personnalités affectées et surtout qu'un tueur est à leur trousse...
Ce roman me laisse perplexe. J'ai beaucoup aimé la fin, surprenante et qui laisse augurer des personnages plus évolués et des phénomènes paranormaux plus poussés dans le prochain tome. Mais j'ai mis du temps à accrocher au récit, le style étant trop simple, les personnages stéréoypés et les dialogues artificiels. De même que j'ai du attendre la toute fin du livre pour m'attacher à un personnage. L'action devient très (trop encore une fois ?) rapide dans les dernières pages et le récit se clôt sur un cliffhanger, ce retournement de situation donne forcément envie de découvrir la suite. Si la fin n'a toutefois pas suffit à relever le roman en ce qui me concerne, je suis certaine que #8PM a tout pour plaire aux adolescents et aux jeunes adultes. Les accros à la bit-lit et les fans de paranormal devraient y trouver leur compte également. #8PM est à prendre comme le prologue d'une série, le lecteur peut espérer plus d'action et plus d'équilibre dans les prochains tomes. Le volume 2, Effets secondaires, sortira le 16 avril.
"Mackie Doyle donnerait n’importe quoi pour avoir une vie normale, jouer de la basse et passer du temps avec la fille solitaire aux yeux pailletés. Mais la petite ville de Gentry cache de sombres secrets. Il y a seize ans, Mackie a été échangé contre un nouveau-né : il est un « remplaçant ». Il vient en fait d’un monde terrifiant où d’obscurs tunnels côtoient des eaux noires et pestilentielles. Lorsque ceux qu’il aime sont menacés, Mackie n’a pas le choix : il doit affronter les créatures des entrailles de Gentry. Un combat à mort pour trouver enfin sa place, dans notre monde… ou dans le leur.
Méfiez-vous, tout le monde est échangeable."
Pour les hommes, il est différent, un peu bizarre, peut être même un peu dingue. Pour les "autres", pour "eux", les "monstres" ou divinités ou lutins, ou sorciers ou autre appellation on ne sait pas en fait, c'est un "rebut", un enfant qui était condamné à mourir et qu'ils n'ont pas hésité à abandonner dans le monde des humains. Tel est l'histoire de Mackie, jeune garçon de 17 ans qui ne se sent nul part à sa place et qui grâce à quelques réminiscences et certaines légendes, sait qu'il n'est pas normal et que s'il ressemble bien extérieurement à un adolescent, il n'en est pas au moins un être différent voire un monstre.
Le début du roman est spécial, le narrateur est Mackie, nous sommes donc dans sa tête, et l'ambiance du livre trouble et étrange suit son état de santé. Il va mal, il est embrouillé et on lit justement en étant un peu dans le brouillard. A partir du moment où il en apprend plus sur sa nature, qu'il obtient des soins et qu'il se sent mieux, le voile se lève également pour nous.
Le personnage principal est attachant, d'ailleurs la majorité des protagonistes le sont.
Mackie est obligé depuis toujours de se fondre dans la masse, il vit ainsi depuis son enfance dans la peur d'être découvert, au final il s'est déconnecté de lui-même et des autres et se sent profondément étranger au sein de sa ville et de sa famille.
Tout au long du récit, notre jeune héros va évoluer, il peut pour cela compter sur l'affection d'amis et de sa soeur et il va finir par se découvrir lui-même.
Sa famille est particulière, ils ont accepté cet enfant et l'ont élevé tout en sachant qu'il n'était pas leur enfant biologique, que ce dernier avait été kidnappé et que Mackie avait été mis à sa place.
Le rythme du récit est assez lent mais je n'ai jamais eu envie que cela aille plus vite, je n'ai jamais été tentée de sauter des passages.
Quant à l'ambiance, elle n'est pas tellement effrayante, bien plus étrange que faisant peur. Alors qu'il y a des monstres, des personnages sadiques et que des meurtres sont évoqués, ce n'est pas trash.
De même, il y a un large éventail de personnages surnaturels qui pourraient nous donner la chair de poule mais au final ces monstres ont tous un côté triste ce qui les rend touchants.
J'ai bien aimé ce premier roman de Brenna Yovanoff. Je l'ai lu d'une traite en ce dimanche pluvieux d'octobre, l'atmosphère collait tout à fait au livre ! C'est le titre parfait à lire le soir d'Halloween. J'avais craqué pour la couverture qui est belle, originale, sombre et macabre et elle trouve toute sa signification au fil du récit.
Point important, il ne s'agit pas d'un tome 1 d'une série, l'histoire se finit à la fin du roman. A lire à partir de 13 ans.
Toutes les illustrations, images, ayant servies pour mes rubriques sont de, et la propriété de, la mangaka (génialissisme) Ai Yazawa. (Mon blog étant sans but lucratif, je me suis permise de les utiliser.)
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